- Market Pitch : Stanislas Hintzy, French Tech Rennes Saint Malo
- Hackathon Open Source Vehicle : Valérie Guichon, Camp OSV
Smartmoov
Stéphane Pau
L'idée selon laquelle le numérique, le collaboratif et l'économie des big datas pourraient permettre de sortir d'une impasse qui consiste à se battre contre des comportements individuels générateurs d'externalités en taxant et restreignant l'expression des préférences individuelles pour financer et structurer une offre collective est omniprésente dans les débats sur les nouvelles mobilités aussi bien que sur le véhicule autonome. Elle correspond à la quête d'une troisième voie permettant de sortir d'une opposition dichotomique, d'organiser une espèce d'hinterland et de proposer des modes de gouvernance alternatifs aussi séduisants pour une puissance publique financièrement exsangue et lassée de partir en guerre contre une part de ses administrés pour défendre des choix collectifs que pour des citoyens lassés d'être traités comme des irresponsables dont les comportements méritent d'être disciplinés. Elle correspond aussi à une offensive des acteurs du numérique - symbolisée par Uber ou par Alphabet - associée à un projet implicite de productions d'alternatives privées à l'offre collective aptes à assurer sans régulation et taxation un service et in fine une gestion des configurations urbaines "supérieure" à celle que les élus et administrations publiques locales assurent.
Comment ce débat se présente-t-il aujourd'hui ?
Quelles alliances raisonnables peut-on nouer avec les innovateurs ?
Quelles formes de démocraties sont accessibles et à quelles conditions ?
Le vélo en libre-service vit-il sa “révolution mobile” ? Inventé à Rennes en 1998, le vélo en libre-service s’est d’abord implanté dans les villes en étant attaché physiquement et numériquement à une infrastructure dédiée. Annexes des contrats de mobilier urbain (Vélov, Vélib), ces services ont progressivement pris leur indépendance pour rejoindre la palette de solutions proposées par les opérateurs de mobilité aux autorités publiques. Malgré un net succès commercial, ils n’ont pas cependant trouvé un modèle économique différent de celui du transport public. Depuis 2017 débarquent en France des vélos sans station qui utilisent technologies mobiles, géolocalisation et connectivité pour proposer une nouvelle expérience de partage. Ces services n’ont besoin ni de contrat ni de subvention pour se développer, grâce au soutien massif d’acteurs technologiques et financiers. En Chine où ils existent depuis quelques années, leur hyper-croissance pose question tant du point de vue de la soutenabilité de leur modèle économique que de celui de l’occupation de l’espace public.
La coexistence de tous ces nouveaux modes de mobilité est-elle une opportunité ou un risque pour les villes ? Pour les utilisateurs ? Quelles sont les solutions envisageables pour remédier aux problèmes soulevés ? Plus largement, comment faire travailler ensemble collectivités, opérateurs et startups pour une mobilité durable ?
L’atelier veillera à donner la parole aux principaux acteurs concernés (opérateurs, villes, experts) et interrogera ensuite les questions de soutenabilité et durabilité des différents modèles.
Paul Arzens présentait en 1940 son œuf électrique et le considérait comme un produit électroménager. Ce mois-ci, Dyson annonce se dans le véhicule électrique. Alors que la production des batteries sont est localisée aux USA Etats-Unis et Chine, le véhicule électrique hors batterie pour un usage urbain pourrait devenir une commodité permettant de développer une multitude de services de mobilité. La Chine est aujourd’hui le 1er marché au monde de véhicules électriques (deux-roues et voiture) et Baidu a lancé Apollo.auto pour produire l’android de l’automobile. Tous les composants pourraient être bientôt disponibles pour une mutation intégrale. Quels sont les risques et opportunités d’un tel scénario?
La nouvelle génération de véhicules est entièrement connectée. Elle possède des éléments permettant de capter de l’information sur la route, le trafic, l’état du véhicule afin de rendre la conduite plus sûre. Le véhicule est désormais capable en cas d’urgence d’influer directement sur la conduite du véhicule (freinage, direction,...). Elle possède également une multitude de services fournis à bord, allant du service local à la connexion à l’internet, pour le confort du conducteur et des passagers. De tous les défis relevant des véhicules connectés, celui de la sécurisation globale de cet objet est peut être le plus difficile à relever. Enormément de questions sont soulevées : comment isoler correctement les parties propres à la conduite des parties propres au confort des passagers? Comment sécuriser un environnement où "l’administrateur" est aussi l’utilisateur? Comment assurer la sécurité physique du véhicule? Comment s’assurer que les informations reçues par le véhicule localement (capteur) ou globalement (3G/4G, Internet) sont de confiance et n’ont pas été manipulées? Trouver les réponses à ces questions fait partie des grands défis de demain.
Au cours de cette table ronde, nous allons explorer ces différentes questions au travers de présentations/débats avec nos invités.
Le Métro de Rennes Métropole
Les enjeux de l’intégration et de la numérisation des services de mobilité sont les suivants :
Comment faire de la multiplication des services de mobilité dans la ville les éléments d’un système global, lisible, facile d’accès pour tous et efficace ?
Comment intégrer ces modes dans le système de mobilité d’une métropole sans ôter la flexibilité et l’agilité qui font leur force ?
Comment penser un modèle économique global associant la collectivité, les opérateurs, les start-up ?
Quels sont les moyens d’innover tout en fournissant un service fiable ?
Quels outils TIC et dashboards permettront de proposer une offre révolutionnaire ayant un impact visible sur la congestion, la pollution, la mobilité pour tous?
Modérateur/Orateur Isabelle DUSSUTOUR
ID4CAR
Introduction 5 mn
15 mn - Key note - Orateur Laurent BARELIER
Chronos
15 mn - The vision of MAAS and the impact of ITS on urban transport - Orateur Richard HARRIS
ITS Europe
15 mn - How to efficiently implement MAAS in cities? Challenges and barriers - Orateur Suzanne HOADLEY - POLIS European Network
Déba
Start-up, candidatez
Vous avez une solution à vendre ? Le ‘market pitch’ est un coup de pouce business pour rencontrer, le temps d’une après-midi, des décideurs et grands comptes issus d’un même marché. Vous aurez 3 minutes pour présenter votre solution, vous pourrez obtenir jusqu’à 4 rdv en one-to-one avec les donneurs d’ordre que vous rencontrerez.
Donneurs d'ordre déjà confirmés :
Market pitch organisé en partenariat avec La French Tech Rennes St Malo
Market Pitch en français uniquement (pas de traduction simultanée)
Mobility Tech Green
Mobility Tech Green est une société d’ingénierie spécialisée dans la mobilité professionnelle. Elle commercialise l’offre d’autopartage B2B leader en Europe : e-Colibri. Créée en 2009 par Pascal Roux et Didier Houal, Mobility Tech Green équipe désormais 5000 véhicules en Europe dont les 3 plus grandes flottes de France : Enedis, Orange et La Poste. En 2017 une levée de fonds de 5,5M€ fut réalisée afin d’accélérer sur le développement international.
L’offre d’autopartage e-Colibri se compose de 3 éléments : un calculateur embarqué, l’e-Colibri box, qui peut être installé sur n’importe quelle typologie de véhicule; un front office de réservation couplé à une application mobile pour permettre aux utilisateurs finaux de réserver un véhicule en libre-service selon leurs besoins; un back office de gestion, outil précieux pour les gestionnaires de parc qui permet d’administrer les utilisateurs, de gérer les réservations et d’avoir accès aux modules de data analytics.
Mobility Tech Green a également présenté durant le CES 2018 son nouveau projet R&D : un outil unique d’intelligence artificielle venant enrichir sa plateforme de mobilité professionnelle e-Colibri. Celui-ci disposera d’algorithmes qui permettront de collecter des données (pollution, trafic, éco-conduite…) et de les traduire en informations pertinentes pour l’utilisateur. Cet outil aura un impact certain sur la façon dont les citoyens vont aborder leur mobilité.
Laura Didelot
Alexandre Fournier
La collecte et l’exploitation continue des données sont au coeur de la mobilité et des nouveaux services. Elles changent les règles du jeu: aujourd’hui il n’est par exemple plus nécessaire de détenir des véhicules pour offrir un service de transport. Certains acteurs commencent à partager volontairement leurs données avec des tiers, notamment pour favoriser la création de plate-forme de mobilité. De quelles données parle-t-on ? Comment ces acteurs les collectent-ils ? Qu’en font-ils ? Cet atelier sera aussi l’occasion d’imaginer les conditions d’un partage équitable des données de mobilité.
La voiture sans conducteur (driverless) du service public contre la voiture autonome (ou self driving) des constructeurs.
Il s’agit dans cet atelier de débattre du sujet de la voiture SANS CONDUCTEUR. Il y a en effet un débat entre ceux qui pensent qu’elle est déjà là (en particulier les constructeurs de navette) et ceux qui pensent qu’elle n’arrivera pas avant 30 ans (les constructeurs traditionnels). En fait, les 2 ont raison. Il faudrait clarifier les 3 questions posées plus haut et bien identifier les "business cases ». Mais il y a de la désinformation des 2 cotés...
On essayera donc de faire dialoguer les 2 camps: les tenants de l’approche progressive qui voudraient continuer le "business as usual" et ceux de l’approche en rupture qui voudraient éliminer la voiture particulière en ville. Il faudra aborder en particulier le besoin en milieu rural…
L'économie des transports individuels et collectifs et l'ensemble des écosystèmes d'affaire associés sont interrogés par l'économie collaborative ou l'économie des plateformes. Les formes de tarification, de financement et de taxation ainsi que les incertitudes qui les entourent rendent problématiques le positionnement ou le repositionnement des anciens et des nouveaux acteurs.
Comment les économistes se saisissent-ils de ces questions ?
Sous quelles hypothèses les acteurs de l'automobile ou du transport public cherchent-ils à investir ce nouveau champ ?
Comment les start-ups des nouvelles mobilités pensent-elles assurer leur croissance soutenable ?
C'est à ces questions que l'atelier s'attaquera.
Le véhicule autonome fait rêver : à peine sorti des laboratoires, il semble devenu la pierre philosophale qui réglera tous les problèmes de mobilité.
Derrière cette appellation générique se cachent en réalité plusieurs modèles d’organisation, de production et de consommation des mobilités :
- il peut être soit possédé ou utilisé “à la demande”,
- il peut appartenir à un particulier, une entreprise ou un opérateur de mobilité,
- il peut fonctionner de manière indépendante ou en réseau
- être conçu, fabriqué et opéré par des acteurs “de la filière transport” ou par de nouveaux acteurs
Sans s’attarder sur la faisabilité de ces technologies (le sujet étant traité dans d’autres ateliers), cet atelier visera à questionner les usages possibles - et souhaitables - de cette technologie, et les modèles sous-jacents qu’ils impliquent.
Quelles seront les usages optimaux de ces véhicules ? Comment les intégrer au mieux dans les systèmes de transport existants ? Dans les “systèmes urbains” de la ville ? Comment éviter les dérives que l’on agite déjà tels des chiffons rouges ?
Les dispositifs technologiques qui accompagnent les individus dans leurs déplacements se multiplient avec notamment les wearables, bracelets, smartphones et leurs accessoires associés. Les technologies font de plus en plus corps avec leurs utilisateurs grâce aux possibilités offertes ou promises par des recherches en robotique, électronique flexible, nano et biotechnologies. En effet, elles façonnent des dispositifs au contact direct avec la peau tels que des patchs, des tatouages temporaires connectés ou encore des encres intelligentes.
A partir d’un panorama des usages émergents de ces dispositifs mis en perspective avec des tendances sociétales, nous mettrons en discussion leur pertinence du point de vue des mobilités professionnelles.
Cet atelier alliera créativité et débat avec pour objectif de faire émerger des fonctionnalités qui répondent à des questionnements que nous analyserons et éprouverons dans des expérimentations à venir.
Le nombre des capteurs présents dans un véhicule croît de façon exponentielle. Ils produisent des données en quantité pas toujours exploitées faute de capacité de collecte et posant des problèmes d'interopérabilité.
La table ronde fera le point de situation des technologies les plus populaires mais aussi des stratégies de déploiement possibles: entre solutions propriétaires et solutions ouvertes; quels standards au sein des véhicules à envisager pour ouvrir les usages des capteurs?
La voiture sans conducteur (driverless) du service public contre la voiture autonome (ou self driving) des constructeurs.
Il s’agit dans cet atelier de débattre du sujet de la voiture SANS CONDUCTEUR. Il y a en effet un débat entre ceux qui pensent qu’elle est déjà là (en particulier les constructeurs de navette) et ceux qui pensent qu’elle n’arrivera pas avant 30 ans (les constructeurs traditionnels). En fait, les 2 ont raison. Il faudrait clarifier les 3 questions posées plus haut et bien identifier les "business cases ». Mais il y a de la désinformation des 2 cotés...
On essayera donc de faire dialoguer les 2 camps: les tenants de l’approche progressive qui voudraient continuer le "business as usual" et ceux de l’approche en rupture qui voudraient éliminer la voiture particulière en ville. Il faudra aborder en particulier le besoin en milieu rural…
Quels sont les impacts des nouvelles mobilités sur les infrastructures ?
L’essor de la production d’énergie renouvelable et décentralisée a un impact direct sur nos mobilités. L’adoption des carburants alternatifs, dont font partie l’électricité, le biogaz et l’hydrogène, constitue un moteur de la transition énergétique et de l’amélioration de la qualité de l’air dans les villes et les territoires. Au niveau mondial, les métropoles s’engagent à favoriser l’adoption des mobilités sobres en carbone et efficientes dans l’usage des énergies.
L’électromobilité est aujourd’hui un sujet majeur pour les villes avec le développement de la voiture électrique et du bus électrique pour ses bénéfices en termes d’émissions et de niveau sonore. Santiago, Bruxelles et Paris envisagent ainsi d’adopter des bus électriques dans leurs flottes tandis que Pau s’engage dans les bus hydrogène.
Cas pratiques avec deux tables rondes composées d’acteurs privés et publics concernant la mobilité décarbonnée : Bus Electrique et Véhicule Hydrogène.
Introduction avec quelques techniques pour lancer une séance de créativité. Comment faire jaillir des idées et faire coopérer les participants pour les développer ? (sur un thème en lien avec la mobilité).
Synthèse et perspectives.
Puis, concrètement quelques témoignages :
Comment préparer sa ville à l’arrivée des véhicules autonomes, quel impact sur les infrastructures, sur la gestion du trafic, sur les aménagements de l’espace public ?
Comment faire coexister modes traditionnels et autonomes ?
Le projet Européen COEXIST financé par le programme horizon 2020 répond à ces questions. Une présentation des premiers enseignements sera faite par les partenaires principaux.
Modérateur/Orateur Isabelle DUSSUTOUR
ID4CAR
Key note : Orateur Olivier BONIN
Laboratoire Ville Mobilité Transport IFSTTAR
L’impact du véhicule autonome sur la ville et ses réseaux.
La vision du déploiement des véhicules autonomes en villes, une révolution pour les modèles de mobilité et les infrastructures ou une fausse bonne idée ? (Isabelle Dussutour – ID4CAR et BMW à confirmer)
Le projet COEXIST: premiers enseignements sur l’impact sur la gestion du trafic et des infrastructures - Orateur Suzanne HOADLEY - POLIS European Network
YoGoKo
YoGoKo conçoit et met en œuvre des solutions de communication pour la mobilité connectée & coopérative. Etablie en 2014 après plus de 10 ans de travaux de R&D, YoGoKo a développé Y-SMART, une plateforme logicielle unifiée combinant des technologies de communication hybrides (ITS-G5, WiFi, cellulaire, LoRA, 802.15.4, satellite, …) nécessaires à la fourniture d'une connectivité étendue et sécurisée.
Y-SMART permet, entre autres, la transmission de données liées à la sûreté routière et à l’efficacité de la circulation, la collecte et le traitement de données, le suivi et la gestion de flottes, le diagnostic à distance, les mises à jour logicielles à distance, l’accès Internet et autres applications et services à valeur ajoutée. En gérant les communications, les données issues de sources diverses et les services de caractéristiques variées, la plateforme Y-SMART évite le développement de solutions en silos non inter-opérables et facilite ainsi le déploiement de services innovants.
Les solutions YoGoKo se déploient dans les véhicules (flottes d’entreprises, collectivités, transport public, logistique, navette autonome) ou les équipements de l’infrastructure routière ou urbaine (feux de signalisation, panneau à message variable, parking, plot rétractable, station de bus, borne de recharge électrique). Elles sont notamment utilisées pour l’échange des données directement entre véhicules et avec leur environnement immédiat (véhicules, infrastructure routière, mobilier urbain) tout en offrant une connectivité cloud performante. Elles sont ainsi déployées dans [email protected] (déploiement pilote français des technologies V2X ) et dans plusieurs programmes de développement du véhicule autonome (VEDECOM, ALTRAN, Auto C-ITS, ...).
Thierry Ernst
Un resumé des 2,5 jours du « IN » :
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